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Electricité

CONTRÔLE PAR THERMOGRAPHIE INFRAROUGE
DES INSTALLATIONS ELECTRIQUES

Buts de la Thermographie en maintenance électrique :

Mettre en évidence, dans les infrastructures électriques en charge, des échauffements pouvant avoir diverses origines :
mauvaises connexions,
surcharges,
déséquilibres de phases,
contacts défaillants,

panneaux photovoltaïques défectueux...

Ceci afin de prévoir et d’éviter :
des dégradations de matériels coûteux,
des arrêts de production,
des pertes d’exploitation,
des incendies…
Apporter des éléments de décision permettant de réaliser les interventions correctives, de prévoir, d’anticiper, sur d’éventuels travaux à réaliser, puisque idendifiés.
Faciliter la maintenance des installations électriques (gain de temps et de sécurité).

Méthodologie :

Un balayage systématique de l’ensemble de l’installation électrique est effectué (en cas de besoin et dans la mesure des possibilités, une visualisation par l’arrière est réalisée).
Les systèmes examinés étant en fonctionnement, les éléments qui composent l’installation électrique sont en charge normale. En fait, ils vont nous apparaître, sur l’image infrarouge, plus ou moins rayonnant suivant leur rôle, leur conception, leur charge, leur matériau.
 L’opérateur fait la part de choses entre les températures normales de fonctionnement et les anomalies. Les anomalies sont localisées spatialement, un réglage des paramètres de l’objet (émissivité, ambiance...) permet le calcul direct de la température maximale observée et éventuellement la surchauffe.
Un calcul complémentaire peut, dans le cas où le système n’est pas à sa charge normale, permettre d’estimer la surchauffe ramenée à son fonctionnement normal.
La surchauffe étant calculée, nous rapprochons celle-ci de la cinétique de dégradation et donc des degrés d’urgence : U1, U2, U3. (voir encadré ci-dessous).
Cette détermination est très importante car elle permet une véritable localisation dans le temps ; d’où une gestion aisée du traitement des anomalies.
Un cliché dans l’infrarouge et une photo dans le visible mémorisent le défaut.

Certification et habilitation de l'opérateur :

L’ensemble de l’équipe intervenante est habilitée BR H1V et est titulaire du certificat « Opérateur en contrôle d’installations électriques par thermographie infrarouge » délivré par le CNPP (Centre National de Protection et de Prévention).

Urgence : 

Les degrés d’urgence découlent d’une courbe que nous pourrions appeler «Cinétique de dégradation d’un contact électrique» (voir figure ci-contre).

Celle-ci représente la surchauffe engendrée par une anomalie en fonction du temps.
Les valeurs numériques ne sont pas indiquées car elles dépendent d’un grand nombre de paramètres.
La courbe se divise en trois parties bien distinctes entraînant les caractères d’urgence

Ui et les réparations correspondantes :
U3 : anomalie faible qui doit être traitée dans les trois mois. L’intervention pour la supprimer sera très brève : serrage, nettoyage.
U2 : une anomalie de ce type devra être traitée dans le mois. La réparation nécessitera une durée un peu plus longue que la précédente : nettoyage sérieux des surfaces et changement éventuel d’un élément.
U1 : la réparation doit être réalisée immédiatement. Le changement d’un élément au moins sera nécessaire. Il faudra intervenir également sur les éléments voisins (de la même ligne) par un nettoyage et une vérification des connexions (oxydation).

Rôle de l’accompagnateur:

Il devra :

définir le chemin minimal d’accès aux différentes installations,
participer à la rédaction de la liste des installations à contrôler,
ouvrir les portes des armoires, enlever les plastrons ou écrans dans le strict respect des consignes de sécurité,
répondre à la question : « le système est-il en charge normale ? »,

participer à la rédaction du compte-rendu par sa connaissance du process.

Exemples d'anomalies

Observation en milieu industriel
ANOMALIES BASSE TENSION ANOMALIES HAUTE TENSION PHOTOVOLTAÏQUE